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 ▲ always them. never us (silas & mary)

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Silas G. Crowley
Silas G. Crowley




MILES PARCOURUS : 237
ROADIEN DEPUIS LE : 09/05/2012
TON AVATAR : ian somerhalder.
CRÉDITS : riddle (avatar) tumblr (gifs) hurts (lyrics).

GIVE ME YOUR HAND

ÂGE DU PERSONNAGE : 29 ans.
AMOUREUSEMENT : insatiable, volage.
ARRIVÉE : là-bas, cet horizon qui se dessine éternellement devant ses yeux, il aime se dire qu'il n'a aucune destination précise, si ce n'est, concrètement, la fuite.
SES GRANDES ÉTAPES : roswell, probablement, d'ici quelques kilomètres, pourquoi pas un détour par le mexique ? et puis la mer et les grandes montagnes rocheuses, la frontière canadienne... bien des projets.

ROAD PLAYLIST : bob marley : three little birds ✕ she wants revenge : up in flames ✕ acdc : thunderstruck ✕ bad company : road to nowhere ✕ jackson browne : i'm alive ✕ the rolling stones : wild horses ✕ louis armstrong : when you're smiling ✕ lady gaga : monster ✕ placebo : running up that hill.


MessageSujet: ▲ always them. never us (silas & mary)   ▲ always them. never us (silas & mary) Icon_minitimeSam 12 Mai - 17:55



“CHAPTER I, ALWAYS THEM. NEVER US
i don't know who made the rules but they're wrong"
♪ ♫ ♩

Ca faisait partie de ces ultimes erreurs, la provocation de revenir dans une région parfaitement hostile. Des écarts de conduite qui lui ressemblaient tant ; ou que dernièrement à vrai dire. Bishop Hills le tourmentait, plus qu’il ne voulait bien le reconnaître. Tous ces souvenirs qui remontaient à la surface, images d’un passé brumeux, qui aurait pu virer de bien différentes manières. Mais il avait fallu qu’il ait une mère insatiable partie faire sa vie ailleurs et un père qui meure prématurément. Et un frère, bien entendu, totalement incapable de comprendre, d’accepter. De faire face, dans l’espoir probablement que son statut de cadet laisserait toutes les difficultés à son aîné. Eh non, celui-ci s’était tiré à toute vitesse, aussi loin que possible. Il avait cru ne jamais revenir, être totalement capable de respecter l’agressive demande de son frère, de ne jamais faire marche arrière et de laisser sa ville natale uniquement dans son rétroviseur. Dans ses souvenirs, dont l’amertume et la culpabilité finiraient par s’évanouir, un jour ou l’autre. Avec le temps d’ailleurs, tout était devenu plus facile, si bien qu’il ne s’était même pas donné la peine de réfléchir à autre chose qu’à son orgueil à l’instant où il avait fallu traverser la moitié du pays pour retrouver cet endroit qu’il avait autrefois fuit. Le jour baissait d’intensité, à mesure que le soleil finissait sa course, chu sur l’horizon. Et pendant un instant, à travers les champs à perte de vue de ce côté-là de Bishop Hills, il se retrouva quelque peu perdu dans ses pensées. Des souvenirs incessants qui revenaient à son esprit, ô combien il avait détesté sa vie banale, ô combien il y avait pu y avoir des choses qu’il aurait su apprécier à leur juste valeur, s’il en avait été autrement. Sa maison d’enfance n’avait pas changé, et quelque part, Silas n’en était pas surpris. Il y avait un truc, un genre de tare chez Julian, cette envie de tout conserver à l’originel, de ne rien changer. Comme si cette vieille bicoque avec son aspect vieillot puisse un tant soit peu lui permettre de croire que leur famille n’était pas partie en lambeaux. A ses souvenirs, personne dans la petite ville n’avait osé parler ainsi de la famille Crowley, mais c’était à la mort de son père, qu’il s’était rendu à l’évidence. Il n’y avait plus que son frère et lui, et cette proximité emplie d’acidité qui les avait toujours liés. D’instables rancunes, des guerres d’enfant qui ne s’étaient jamais effacées. Peut-être à cause de sa fuite, qui sait.

Appuyé contre sa voiture, bras croisés avec un détachement qui était devenu, avec le temps, un genre de secret de fabrique made in Silas, ses yeux bleus fixèrent le soleil passer du jaune à l’orangé, perdre de son intensité lumineuse, sans pour autant qu’un quelconque mouvement extérieur ne trahisse l’arrivée de son frère. Julian ne serait certainement pas ravi de le revoir, tout autant que sa chère fiancée ; ils avaient ça en commun, des rancoeurs tenaces qui les rendaient si aisément innocents de tout. Après tout, rien n’aurait été plus facile pour elle ou pour lui que décrocher son téléphone ou essayer de prendre des nouvelles de lui. Mais ils préféraient certainement se dire qu’il avait pris son choix, qu’il était parti et qu’ils ne pouvaient à présent plus que lui en vouloir pour ça. Il les connaissait assez bien tous les deux pour les comprendre de A à Z, comprendre les fondements de leur lien, ceux de leur mariage à venir. Et il ne savait pas pourquoi il était là pourtant. Leur donner une insidieuse bénédiction, obtenir un pardon quelconque et tracer sa route l’esprit quelque peu plus léger ? Peut-être qu’ils n’avaient pas besoin de tout ça tout autant qu’il en aurait besoin. Ou peut-être était-ce l’inverse. Il se débrouillait très bien et mieux, il vivait très bien sur les routes, avec Charlie comme compagnonne de road trip ! Son regard erra jusqu’à la maison voisine, plus fraîche que celle de la famille Crowley, tiens donc. Il en vint à se demander si Juliette vivait toujours dans le coin, ou si elle aussi, avait plié ses bagages loin de Bishop Hills. Comme il la connaissait, il doutait qu’une telle possibilité puisse un jour arriver : il était probablement le seul dans tout ce bled à avoir ce brin de folie, pour dépasser l’envie et agir. S’écartant de sa voiture, il examina les routes alentours pour quelques secondes encore, avant de franchir les pas interdits qui le menèrent jusqu’au perron de son ancien chez lui. S’il continuait à ne faire que rester appuyé contre sa voiture à fixer la maison de son enfance, les voisins toujours aussi fouineurs finiraient par appeler la police ; donc autant se décider à faire quelque chose, quitte à ce que ce soit une action complètement stupide. Ses dernières retrouvailles avec Mary n’avaient pas été les plus idylliques qui soient, pour sûr et un certain orgueil du jeune homme lui hurlait de faire encore demi-tour, et de revenir un jour prochain, quand son frère jugera bon de passer plus de temps chez lui que dieu seul pouvait savoir où. Voilà plus d’une dizaine de minutes que Silas était là, à attendre la potentielle arrivée de son frère, après une probable longue journée de travail, mais rien ! C’est avec une nonchalance marquant sa lassitude à l’idée d’avoir un nouveau tête à tête avec la fameuse fiancée de son frère, qu’il sonna à la porte, répétant son action plusieurs fois : emmerdeur un jour, emmerdeur toujours.

« Wow, un vrai rayon de soleil. » Elle venait d’ouvrir la porte, pas aussi fraîche que dans ses souvenirs ; probablement qu’elle avait décidé de se lancer dans un ménage de printemps pile aujourd’hui. Là, dans un pantalon difforme qui cachait ses si jolies jambes, avec un tee-shirt qui avait bien perdu de sa splendeur et cet air totalement blasé à l’idée d’ouvrir à la personne qui se tenait devant la porte. Quand bien même, elle le connaissait assez pour savoir qu’il savait qu’elle était bel et bien chez elle et que si elle n’ouvrait pas, il trouverait n’importe quel moyen possible et imaginable soit pour entrer, soit pour attirer l’attention de tous les voisins sur cette simple maison. Il n’en était plus le propriétaire attitré, de toute manière ; encore une pilule qui avait – malgré tout – du mal à passer pour l’aîné des Crowley. S’appuyant à l’entrebâillement de la porte, pour d’avance faire comprendre à la jeune femme qu’il n’était pas forcément besoin de lui claquer celle-ci au nez à présent, il la fixa, la détailla même un instant, avant de se décider à reprendre la parole. C’était trop amusant de la voir fulminer alors qu’il n’avait même pas parler, il se devait de déguster ça. « Dis voir, t’es sure que tu vis encore avec mon frère ? Il n’est jamais là on dirait. » Qui sait, peut-être qu’il mettait les pieds droit dans le plat de la suspicion d’adultère que Mary nourrissait pour son nouveau cher et tendre : aoutch, ça pouvait faire mal, une double trahison des Crowley. Mais aussi loin que Silas puisse s’en souvenir, Julian avait surtout été du genre mièvre à souhait, totalement dévoué à sa chérie du moment. Forçant un sourire à venir étirer ses lèvres, il arqua un sourcil. « Je ne pense pas que dans cette tenue tu puisses cacher un amant. » Pour le coup, ce serait un sacré retournement de situation.
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Mary-Lynn J. Hawkins
Mary-Lynn J. Hawkins

Jude Ҩ She will be loved.



MILES PARCOURUS : 176
ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012
TON AVATAR : Leighton Jolie Meester
CRÉDITS : Tumblr & bazzart

GIVE ME YOUR HAND

ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans
AMOUREUSEMENT : Fiancée
ARRIVÉE : Bishop Hills
SES GRANDES ÉTAPES : Le monde, les grandes civilisations, la vie en dehors de sa petite ville.

ROAD PLAYLIST : ⊱ RON POPE : a drop in the ocean. ⊱ ONE REPUBLIC : all the right moves. ⊱ THE KOOKS : naive. ⊱ PUGGY : hox i needed you. ⊱ GOTYE : somebody that i used to know.⊱ THE LIBERTINES : what katie did. ⊱ COLDPLAY : viva la vida ⊱ THREE DAYS GRACE : i hate everthing about you.

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MessageSujet: Re: ▲ always them. never us (silas & mary)   ▲ always them. never us (silas & mary) Icon_minitimeSam 12 Mai - 19:42


“CHAPTER I, ALWAYS THEM. NEVER US
and i don't even need your love"
♪ ♫ ♩
Frotter et ne surtout pas y penser. Voilà à quoi la demoiselle s'affairait depuis une bonne heure déjà. Ne surtout pas laisser vagabonder ses pensées à droite à gauche et se laisser hypnotiser par le rythme incessant de ses mains en train de cirer les meubles de bois. Elle qui détestait faire le ménage en temps normal, trouvait cela passionnant tout d'un coup, presque reposant. Mais, malgré tous ses efforts pour éviter de penser... Éviter d'y penser, Mary ne pouvait empêcher son esprit de revenir toujours aux mêmes problèmes... Aux mêmes souvenirs. Alors que son geste devenait de plus en plus furieux- presqu'hystérique, elle finit par jeter son chiffon de l'autre côté de la pièce dans un cri de rage. Se laissant ensuite glisser doucement sur le sol, elle se recroquevilla sur elle-même. Une larme solitaire se perdit dans ses boucles brunes... Puis deux, puis trois... Le barrage qu'elle s'était efforcée de mettre en travers de ses émotions se brisa, et on ne l'arrêta plus. Alors qu'elle ne pouvait arrêter ses sanglots angoissés, une rage insidieuse prenait peu à peu prise sur son corps, ses pensées. Et cette rage portait un nom, un seul: Silas. Tout était de sa faute! Pourquoi avait-il falu qu'il réapparaisse? Pourquoi maintenant, à la veille de son mariage à venir avec Julian? Enfin, si mariage il y avait... Rigolant doucement d'un rire sans joie, la jeune femme ne put empêcher les évènements de la veille de lui revenir en mémoire... « Écoute Julian... Silas est en ville... Il est venu à la maison. » Cette simple phrase avait réussi à mettre son fiancé dans tous ses états. Il était alors rentré dans une colère noire contre son aîné qu'il n'avait plus vu depuis des années. Mary-Lynn qui ne l'avait jamais vu comme ça avait désespérément tenter de le rassurer, de le calmer. Mal l'en prit. Des soupçons. Des soupçons intenables commencèrent à prendre possession de l'esprit de Julian. Et sa colère se retourna contre la jeune femme qui n'avait alors plus su sur quel pied danser. Après une bonne heure de tempête, le jeune homme avait finit par se calmer. « Je... Excuse-moi May ; je n'aurais pas du m'énerver sur toi. Néanmoins, j'ai besoin de temps... Pour me clarifier les idées et ne plus te faire porter le chapeau d'une jalousie non fondée. » Il avait ensuite déposé un léger baisé sur son front et était partit sans plus de cérémonie. Depuis, Mary n'avait plus de nouvelles et commençait à sérieusement s'inquiéter... D'où son acharnement subit pour le ménage. Soupirant longuement, elle finit par se redresser et aller récupérer le bout de tissus qu'elle avait rageusement jeté quelques minutes plus tôt. Elle n'aurait pas du, car- en ramassant son bien- son regard fut attiré par un détail à l'extérieur. Un détail qui n'aurait pas du y être. S'approchant de a fenêtre pour vérifier le soupçon qui montait en elle, elle finit par l’apercevoir. Non mais quel culot ! Alors qu'elle restait plantée là, à sa fenêtre , elle sentit un nouvel accès de rage prendre possession d'elle. Mais, malgé sa colère, la jeune femme ne put s'empêcher de rester figée sur l'objet de son désagrément. Silas, encore et toujours lui... Son cœur manqua un battement, tandis qu'elle se rendit compte qu'il était toujours aussi beau. Damn ! Il ne fallait pas... « Pars... Pars loin d'ici, s'il te plait. Il n'y a plus rien pour toi à Bishop Hills. » Son murmure avait plus été une supplication silencieuse qu'autre chose. Elle se doutait bien que ses mots, jamais Silas ne les entendraient... Seulement, elle avait l'espoir que le bon sens allait finir par le prendre et qu'il allait disparaitre... Comme il savait si bien le faire. Aoutch, touché. Pincement au coeur! Ce n'était pas juste, il lui avait fallu si longtemps pour se reconstruire... Effleurant doucement la vitre du bout des doigts, elle se laissa aller pour une fois et une dernière fois seulement au rêve de ce qui aurait pu être... Ce qui aurait du être... Elle finit néanmoins par être tirée de sa rêverie par un mouvement au dehors, subtil. Imbécile ! Faisant exactement le contraire de ce qu'elle attendait de lui, Silas s'était enfin décidé à prendre le chemin de la maison. Dans quelques instants, il serait à sa porte. Driiiiiiiiing, driiiiiiiiing, driiiiiiing Cet idiot n'avait pu s'empêcher de s'acharner sur la sonnette... Con un jour, con toujours ! Et, malgré ses efforts pour ne pas se laisser atteindre, Mary ne put s'empêcher de sourire face à la bêtise du garçon. Décidément, certaines personnes ne grandiraient jamais ! Sachant très bien que Silas finirait par trouver un moyen d'entrer, la demoiselle se décida d'aller lui ouvrir. Avant d'ouvrir la porte, elle jeta un rapide coup d'oeil dans le miroir se trouvant dans son couloir d'entrée. Parfait : elle n'avait pas les yeux rouges, ou à peine. Au pire, elle pourrait mettre ça sur le compte des poussières... Prenant une grande inspiration et s'armant de courage, Mary agrippa ensuite la porte. « Wow, un vrai rayon de soleil. » Fidèle à lui même, Silas avait ce petit air détaché que Mary avait trouvé si craquant fut un temps. Mais tout ça, c'était avant... « Au revoir Silas. » Elle s'apprêta à lui claquer la porte au nez, seulement il l'a devança en s'appuyant dans l’entrebâillement de la porte. L'espace d'un court instant, la séduisante idée de quand même fermer la porte traversa l'esprit de May. Mais bon, elle n'avait aucune envie de ramasser un Silas blessé par la suite; aussi laissa-t-elle tomber à regret l'idée. Alors qu'elle cherchait un autre moyen de se débarrasser du gêneur, Silas fit une allusion assez piquante sur l'absence de Julian. « Va te faire voire ailleurs Silas! Et occupe toi de tes affaires, tu me feras plaisir ! » Bon ok, elle avait peut-être été un peu trop sur la défensive, mais ça avait été plus fort qu'elle.. Toutes les tensions qui pesaient sur ses épaules depuis la veille au soir la rendaient irritable et passablement mordante... Comprenant pourtant que malgré sa « charmante humeur » et son accueil pas très chaleureux elle ne se débarrasserait pas aussi facilement du jeune homme qu'elle ne l'avait espéré, elle s'éloigna de la porte et repartit vers son salon- sentant que Silas la suivait de près. Se retournant ensuite, elle tint à mettre les points sur les i.  «  Que les choses soient bien claires : si tu es rentré ce n'est pas parce que je tiens à t'avoir ici, mais seulement pour ne pas ameuter tout le quartier au cas où je viendrais à malencontreusement t'étriper !» Croisant les bras avant de continuer, Mary tentait de dévisager le moins possible son interlocuteur... La chose s'avérait d'ailleurs plus difficile qu'elle ne l'aurait cru.  « Bon, tu vas te décider à me dire pourquoi t'es revenu ou préférer continuer à faire l'idiot encore longtemps ? » Sur cette dernière réplique, Mary-Lynn se détourna et commença à faire les cents pas et à se triturer les cheveux. Bon sang que ce garçon avait l'art de la mettre dans tous ses états !
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Silas G. Crowley
Silas G. Crowley




MILES PARCOURUS : 237
ROADIEN DEPUIS LE : 09/05/2012
TON AVATAR : ian somerhalder.
CRÉDITS : riddle (avatar) tumblr (gifs) hurts (lyrics).

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ÂGE DU PERSONNAGE : 29 ans.
AMOUREUSEMENT : insatiable, volage.
ARRIVÉE : là-bas, cet horizon qui se dessine éternellement devant ses yeux, il aime se dire qu'il n'a aucune destination précise, si ce n'est, concrètement, la fuite.
SES GRANDES ÉTAPES : roswell, probablement, d'ici quelques kilomètres, pourquoi pas un détour par le mexique ? et puis la mer et les grandes montagnes rocheuses, la frontière canadienne... bien des projets.

ROAD PLAYLIST : bob marley : three little birds ✕ she wants revenge : up in flames ✕ acdc : thunderstruck ✕ bad company : road to nowhere ✕ jackson browne : i'm alive ✕ the rolling stones : wild horses ✕ louis armstrong : when you're smiling ✕ lady gaga : monster ✕ placebo : running up that hill.


MessageSujet: Re: ▲ always them. never us (silas & mary)   ▲ always them. never us (silas & mary) Icon_minitimeSam 12 Mai - 22:24



“CHAPTER I, ALWAYS THEM. NEVER US
i don't know who made the rules but they're wrong"
♪ ♫ ♩

Si Silas n’avait jamais été du genre à aimer respecter les règles, aller dans le sens où tout le monde le voyait aller, Mary, de son côté, n’avait jamais été l’âme la plus patiente qui soit. A de nombreuses reprises, le jeune homme s’était laissé aller à imaginer que c’était parce qu’elle était fille unique et qu’être au centre des attentions était pour ainsi dire son lot de tous les jours ; quitte à ce que l’influence de papa et maman finissent par la rendre parfaitement nombriliste. Il ne doutait pas qu’avec toutes les attentions tendres et affectueuses de Julian en plus, elle n’avait certainement plus besoin de la vilaine influence de l’aîné des Crowley dans sa vie. Tant pis pour elle, il était revenu envers et contre tout et la simple idée d’être étranger dans la maison qui l’avait vu grandir, lui était parfaitement détestable. Malgré tout, il attendit que la jeune femme daigne lui donner l’autorisation – même silencieuse – d’entrer avant de le faire. Etrange comme sensation, que celle de reconnaître les pièces d’une maison, l’agencement de celle-ci, telle ou telle rayure dans le parquet, ou tel ou tel meuble sans réellement y retrouver ses marques. Définitivement la présence d’une femme embaumait tout l’espace, là où la maison n’avait été que le domaine d’hommes depuis le départ de la mère des deux garçons. Aux souvenirs d’un passé vieux de quelques années déjà, se mêlaient ces images du présent, fort peu agréables soit dit en passant, si bien qu’il se laissa aller à arquer un sourcil sceptique alors qu’il franchissait le pas de son ancienne maison. Quand bien même, il ne s’imaginait pas rentrer chez lui du boulot, retrouver qui que ce soit dans cette maison, préparer à bouffer et aller se coucher comme n’importe quel homme lambda. Finalement, sa vie aussi décousue soit-elle, avait un charme indéniable, que probablement Mary était la moins bien encline à comprendre. Elle n’aimait clairement pas voir son petit quotidien se faire bouleverser par quelque arrivée inopinée, pas même – voire surtout pas – celle de son ex sur le perron de son nouveau nid d’amour. Certes, ça faisait un peu compliqué toute cette histoire, mais après tout, il ne lui avait jamais demandé de finir avec son frère cadet une fois qu’il serait parti ! Peut-être qu’avec le temps ils s’étaient réellement tous les deux imaginés qu’ils ne reverraient jamais Silas de toute leur existence, et que son influence si néfaste ne tâcherait jamais leur si jolie vie. Aoutch, l’idée simple faisait mal, d’autant plus que l’aîné s’était toujours entêté à être bien plus pour son cher petit frère, quitte à franchir des limites qui n’étaient pas les siennes, contredire son père, endosser des rôles qui n’étaient pas les siens. Quant à Mary… eh bah, il pouvait toujours comprendre que la passion de leur histoire puisse se transformer en une puissante amertume. Accentuée à l’instant précis par une colère dont il n’était pas entièrement l’objet ; après tout, si même plusieurs jours après sa première visite il arrivait à encore la laisser énervée à ce point, il y avait définitivement quelque chose de puissant entre eux. Non, c’était bien autre chose et à peine entré, à voir l’endroit prêt à être lessivé de fond en combles, il n’eut pas besoin de chercher bien loin plus de réponses à ses questions. Elle baissait sa garde, croyant probablement qu’il ne la connaissait plus aussi bien qu’il ne l’avait connue à une époque : eh oui, il avait eu beau la tromper avec plusieurs filles, il avait toujours su capter ce qu’il y avait eu à capter chez elle.

Mains dans les poches, son regard se perdant un peu partout, dans de brumeux et désagréables souvenirs, il n’écouta que d’une oreille la mise au point de la jeune femme. Quel ton atrocement hostile, bien que lui-même par pur réflexe, n’y soit pas allé de mains mortes. Tu parles, c’était plutôt elle qui s’était arrangée pour que leur dernière entrevue en date ne se finisse pas sous les meilleures auspices qui soient. Alors qu’elle lui faisait encore dos, il se surprit même à lever les yeux au ciel, comme il l’avait si souvent fait à une certaine époque quand elle était bien occupée à lui parler de trucs qui ne l’intéressaient en rien. La plupart des filles avaient de toute manière eu des sujets bien inintéressants dans sa jeunesse et encore aujourd’hui, il doutait de pouvoir trouver beaucoup d’interlocutrices potables alentours. Les femmes de Bishop Hills ne voyaient rien d’autre que leur petite vie bien rangée, pas de quoi écrire un bouquin et plus il stagnait en ville, plus il trouvait de bonnes raisons d’avoir mis les voiles. Et moins de raisons d’être revenu. Alors ? Il ne s’interrogeait que trop peu sur les ressentiments qui l’avaient envahi à la nouvelle du mariage de son frère : une colère à l’idée qu’il n’ait même pas daigné essayer de recoller les morceaux de leur lien à cette occasion ? De la jalousie ? Rah, nan mais franchement ! Jamais il n’aurait été jaloux pour Mary ! Quoique. Ces pensées déjà désagréables étaient souvent interrompues par les apparitions de Charlie et des questionnements la concernant elle. Beaucoup trop de tracas, pour un mec qui n’avait pas l’habitude de s’en faire. D’ailleurs, Mary lui fit rapidement comprendre qu’elle, elle n’avait pas envie de s’encombrer avec lui bien longtemps et il soupira à nouveau face à toute l’hostilité qu’elle lui envoya en pleine tronche : entre haine et amour, il n’y a qu’un pas, peut-être que savoir ça la calmerait un peu, rien que par fierté. « La vache, c’est quoi cet air si préoccupé ! Tu devrais te détendre, t’es en train de te creuser des supers rides au front. » Retrouvant à nouveau ses vieux réflexes, il vint s’asseoir sur le canapé du salon où ils étaient en toute logique arrivés, haussant les épaules, il la fixa un moment. « Tu devrais vraiment prendre une pause. Ca doit être super dur la tâche de… femme au foyer. » Tout ce qu’elle n’avait jamais voulu être. Il le savait, il le sentait. Bon dieu comment elle avait pu se laisser bouffer comme ça ?! Est-ce que c’était franchement son ‘amour’ – ou n’importe quoi d’autre – pour Julian qui l’avait transformée en loque prête à sacrifier sa vie pour récurer le parquet ?! Il retint toutes ces remarques, probablement que le dédain dans sa voix s’était exprimé pour lui, et il savait très bien que Mary ne lui reprocherait jamais très longtemps de la connaître mieux qu’elle ne se connaissait elle-même. L’amener à se questionner, s’interroger, repousser ses limites, devenir passionnée, entière, c’était toujours ce qu’il avait fait ; ce qui avait fait leur relation. Il n’avait pas changé avec le temps et elle était devenue si terne qu’il ne pouvait s’empêcher de reprendre ses vieilles habitudes. S’étirant légèrement, il regarda autour, faisant une légère moue comme pour apprécier le travail de ménage de la femme au foyer qu’elle était à présent. « Bref. Je te l’ai dit l’autre jour : je suis venu voir mon frère. Sauf qu’il a l’air plus absent de cette ville que je le suis moi-même en ce moment. Au final j’me pointe à l’endroit où il est supposé vivre… » Il marqua une pause, se levant à nouveau, rattrapé par un énervement qu’il avait du mal à masquer. « Pour te trouver, toi. » Car oui, malgré tout, c’était quand même une toute autre surprise, celle de voir son ex avec son frère ! Oui, oui, il l’avait trompée, avait mis sa cousine enceinte, ne l’avait pas trompée qu’avec elle d’ailleurs, mais là, elle jouait sur un plan beaucoup plus pervers qu’il n’aurait pu l’imaginer venant d’elle. Il la fixa un instant d’ailleurs. « Alors quoi, t’avais besoin d’un gentil garçon ? Du côté empathique et super mou de mon frère ? » Demander des comptes, il en avait tellement le droit ; mais ça avait tellement brûlé ses lèvres depuis trop de jours. Il était du genre franc, rentre dedans, loin de lui l’idée d’éluder la question qui lui brûlait les lèvres, faisait probablement naître toute cette jalousie en lui, oh oui tiens, il avait bien envie de comprendre.
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Mary-Lynn J. Hawkins
Mary-Lynn J. Hawkins

Jude Ҩ She will be loved.



MILES PARCOURUS : 176
ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012
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ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans
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SES GRANDES ÉTAPES : Le monde, les grandes civilisations, la vie en dehors de sa petite ville.

ROAD PLAYLIST : ⊱ RON POPE : a drop in the ocean. ⊱ ONE REPUBLIC : all the right moves. ⊱ THE KOOKS : naive. ⊱ PUGGY : hox i needed you. ⊱ GOTYE : somebody that i used to know.⊱ THE LIBERTINES : what katie did. ⊱ COLDPLAY : viva la vida ⊱ THREE DAYS GRACE : i hate everthing about you.

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MessageSujet: Re: ▲ always them. never us (silas & mary)   ▲ always them. never us (silas & mary) Icon_minitimeDim 13 Mai - 0:16


“CHAPTER I, ALWAYS THEM. NEVER US
and i don't even need your love"
♪ ♫ ♩

Depuis qu'ils étaient entrés dans la maison, Mary sentait bien que Silas avait été ailleurs- comme dans un autre temps, un autre monde... Malgré son irritation envers le jeune homme, elle ne put s'empêcher d'être attendrie par cet air rêveur. Elle pouvait comprendre tout ce qui lui passait par la tête... Après tout, ne supportant pas les démons du passé, Julian et elle avaient ajoutés plus que leur compte de touche personnelle à la vieille maison. Elle se fit la réflexion que cela ne devait vraiment pas être agréable pour Silas de ce retrouver dans cet endroit si familié devenu étranger à la fois. Se calmant pour la première fois depuis leurs retrouvailles quelques jours plus tôt, Mary-Lynn observa attentivement son ancien amant. Damn, il n'avait pas changé d'un poil. Si ce n'était qu'il avait l'air plus libre, peut-être? Un violent sentiment d'amertume secoua la jeune femme à cette idée. Elle n'avait su lui donner ce petit truc en plus qui lui manquait tant dans la vie... Secouant doucement ses lourdes boucles brunes ainsi que sa tête, Mary-Lynn tenta de se remettre les idées en place. Elle ne devait plus, non... Plus jamais cette mélancolie qui l'avait suivie pendant des années après le départ du garçon- elle se l'était promis. Tournant donc à nouveau le dos à Silas, elle tenta de se ramener à la raison. Heureusement pour elle et ses résolutions, son interlocuteur se chargea de lui rappeler inconsciemment pourquoi elle ne tenait plus à rien avoir affaire avec lui. « La vache, c’est quoi cet air si préoccupé ! Tu devrais te détendre, t’es en train de te creuser des supers rides au front. » Connard... Respirant profondément et s’exhortant au calme, Mary fit à nouveau face à l'indésirable n° 1, un sourire ironique au coin des lèvres. « Et toi tu devrais grandir un peu un jour ! Tu restes peut-être un gosse dans ta tête, mais le temps passe Silas. On a dépassé l'âge de se "détendre" comme tu dis. » Malgré son air déterminé, Mary n'en pensait pas vraiment un mot. Elle n'aurait, d'ailleurs, pas eu aussi peur d'être ridicule qu'elle serait bien partie en courant vérifier son front.... Superficielle? Non, elle se raccrochait seulement au peu de sa jeunesse brûlée qui lui restait. En secret, elle avait toujours admiré Silas pour son indépendance, le peu d'entraves qu'il s'imposait... Cette candeur qui- malgré ses actions- l’accompagnait encore dans un certain sens. Et tandis qu'elle méditait sur ces obscures réflexions, il s'installa sur le divan, tout à fait à l'aise. Mary-Lynn grommela, alors. « Mais je t'en prie, fais comme chez toi... » Bon ok, elle avait été peut-être un peu mesquine sur ce coup là. Parce qu'il était effectivement chez lui... En quelques sorte, du moins. « Tu devrais vraiment prendre une pause. Ça doit être super dur la tâche de… femme au foyer. » Touché, coulé. Et elle qui avait cru sa remarque précédente mesquine, elle venait d'être reléguée au rang de petite joueuse. La réplique du jeune homme lui fit, en effet, beaucoup plus mal que sa fierté ne lui permettait de l'admettre. Et le pire, c'est qu'elle savait qu'il savait quel effet cette simple phrases allait avoir sur elle avant de la prononcer. La gorge serrée, Mary tenta de camoufler son trouble du mieux qu'elle le put, même si elle était parfaitement consciente que Silas put lire en elle comme dans un livre ouvert à ce moment précis. Mais quand bien même, question de principe : on ne se montrait jamais faible ! Quoique faible, ça elle l'était face à cet énergumène qui lui avait tenu lieu de petit ami pendant des années. Ne la laissant pas le loisir d'approfondir plus en avant ses pensées ni de lui répondre, Silas enchaîna tout de go. Il se buta, comme la dernière fois, à répéter qu'il était là pour son frère. Il sous-entendit, également, le désagrément que cela lui causait de toujours tomber sur elle au lieu de Julian. Malgré son apparente froideur face à cette réponse automatique, Mary avait envie de lui hurler au visage. De lui dire qu'elle était « désolée » d'être si gênante. Si elle ne voulait pas l'admettre, tout au fond d'elle, le dédain dont Silas faisait montre à son égard la blessait beaucoup plus qu'elle ne l'aurait voulu. Malgré toutes ses années, il l'atteignait encore. Mais cela, elle n'était vraiment pas prête à le reconnaître, pas même à elle-même. Aussi, elle se contentait de se laisser guider par sa seule colère. C'était tellement plus facile d'être furieuse et de ne surtout pas examiner ses sentiments de plus près. Parce que, avouons le, découvrir ce que cachait vraiment cette grande irritation la terrorisait plus qu'autre chose... Encore une fois, Silas coupa l'herbe sous le pied de la jeune femme et ne lui laissa toujours pas le temps de répondre à ses attaques verbales. « Alors quoi, t’avais besoin d’un gentil garçon ? Du côté empathique et super mou de mon frère ? » C'en fut trop pour la demoiselle. Même si elle connaissait Silas et avait beau savoir que cette manie d'être constamment ironique et blessant n'était que son moyen d'auto-préservation, elle ne pouvait accepter qu'il s'en prenne à Julian de la sorte. Pas après ce qu'il lui avait fait subir... Julian ne méritait pas que l'on s'en prenne à lui. Et, si elle voulait être tout à fait honnête avec elle-même, elle le défendait bec et ongle parce qu'elle se savait redevable envers lui. Malgré tous ses défauts, toutes ses crises causées par le sentiment d'abandon, jamais il ne l'avait laissée tombée. Alors, non !... Elle ne laisserait pas Silas, plus que quiconque, parler de la sorte !  «  Ferme-la, tu veux ? N'insulte surtout pas Julian. Il en a fait plus pour moi que ce que tu n'espéreras faire pour tout ton entourage dans toute ta vie !  » Contrairement à ses éclats précédents, Mary-Lynn n'avait pas haussé la voix. Mais quelque chose de plus se faisait tout de même ressentir. Comme une fêlure qu'elle avait longuement tenté de cacher.  « Et puis ne me parle pas de la vie de femme au foyer sur ce ton. J'aime ma vie telle qu'elle l'est, contrairement à ce que tu pourrais croire ! Je ne suis plus la gamine que tu menais par le bout du nez, j'ai changé. Cette époque là est révolue.... L'époque où... » Hésitant à continuer, Mary sembla chercher les mots justes à mettre sur la situation.  « L'époque où je t'aurais suivi tête baissée, les yeux fermés. » Et voilà, elle l'avait dit... Elle avait enfin réussi à expier son plus grand regret : celui de n’avoir pas su être assez bien pour que Silas l’emmène avec lui voir le monde.  « J'ai passé des semaines à me demander pourquoi je n'avais pas été assez bien pour le monde que tu me faisais miroiter alors... Pas assez bien pour toi ! Mais maintenant, c'est terminé tout ça. La vie en dehors de Bishop Hills n'est pas faite pour moi... » Malgré la détermination qu'elle tentait de faire peser sur ses paroles, sa dernière phrases sonna plus comme une sentence que comme une simple constatation. C'est alors qu'elle se rendit compte de la boule qui lui enserrait de plus en plus la gorge au fur et à mesure des minutes qui s'écoulaient. Non, elle ne devait pas pleurer. Pas devant lui. Détournant alors le regard, elle changea de sujet.  « Pour ce qui est de Julian... Il ne veut pas te voir. A l'entende de ton arrivée en ville, il s'est barré je ne sais où prendre l'air. Je suis désolée, je ne peux rien faire pour toi... » Se retournant à nouveau vers son interlocuteur, elle le fixa dans les yeux pour la première fois. Malgré la beauté et la profondeur de ces grands yeux bleus, elle ne cilla pas.  « Merde Silas... » Cette dernière réplique dites simplement porta à elle seule toute sa rancœur, toute sa peine, toute sa détresse, tous ses regrets... Rien n'aurait mieux su définir leur relation et la situation du moment. Aussi, elle n'ajouta rien d'autre... Se contentant de le fixer simplement.
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Silas G. Crowley
Silas G. Crowley




MILES PARCOURUS : 237
ROADIEN DEPUIS LE : 09/05/2012
TON AVATAR : ian somerhalder.
CRÉDITS : riddle (avatar) tumblr (gifs) hurts (lyrics).

GIVE ME YOUR HAND

ÂGE DU PERSONNAGE : 29 ans.
AMOUREUSEMENT : insatiable, volage.
ARRIVÉE : là-bas, cet horizon qui se dessine éternellement devant ses yeux, il aime se dire qu'il n'a aucune destination précise, si ce n'est, concrètement, la fuite.
SES GRANDES ÉTAPES : roswell, probablement, d'ici quelques kilomètres, pourquoi pas un détour par le mexique ? et puis la mer et les grandes montagnes rocheuses, la frontière canadienne... bien des projets.

ROAD PLAYLIST : bob marley : three little birds ✕ she wants revenge : up in flames ✕ acdc : thunderstruck ✕ bad company : road to nowhere ✕ jackson browne : i'm alive ✕ the rolling stones : wild horses ✕ louis armstrong : when you're smiling ✕ lady gaga : monster ✕ placebo : running up that hill.


MessageSujet: Re: ▲ always them. never us (silas & mary)   ▲ always them. never us (silas & mary) Icon_minitimeDim 13 Mai - 1:32



“CHAPTER I, ALWAYS THEM. NEVER US
i don't know who made the rules but they're wrong"
♪ ♫ ♩

User de cette intarissable ironie, pour écorcher vif les carapaces des autres ; laisser la sienne intacte, tant ses attaques étaient basses, tant les réponses l’étaient tout autant. C’était ainsi qu’il avait toujours fonctionné, de ces réflexes dont il avait appris à n’avoir plus honte, le sarcastique qui fixait droit dans les yeux les victimes de ses insultes. C’était une franchise à couper au couteau, en d’autres termes. C’est sans la moindre appréhension, sans le moindre remord ou la moindre culpabilité à l’idée d’avoir quitté le foyer familial sans se retourner, qu’il franchit le seuil de son ancienne maison : tout autant que lui, elle avait changé, évolué. Pas forcément dans le bon sens : les rares traces de leur mère que leur père avait tenu à conserver, s’accrochant désespérément à cet amour qui n’existait plus, avaient à présent disparu, enterrées derrière la love story de son frère avec son ex petite amie. Une petite amie parmi tant d’autres, probablement. Il n’avait eu aucun mal à l’oublier, persuadé qu’elle le haïssait, qu’elle le maudissait et que c’était mieux ainsi et pourtant, cette idée simple et pure que Julian ait pu connaître quelques moments similaires avec elle que ce qu’il avait pu traverser le… Il ne cherchait pas à mettre des mots sur cette découverte, ces sensations paradoxales qu’elle lui éveillait, ce qu’il ressentait quand il la regardait. Du dégoût, de la colère, ou quelque remord que ce soit. Peut-être que tous les trois, il les avait longtemps ressentis avec trop de force, ou pas assez d’intensité pour pouvoir les distinguer les uns des autres. Et malgré tout, il restait impossible à désarçonner, la toisant, la fixant, la sondant, comme il l’aurait fait avec n’importe quelle autre fille, grimé de ce masque implacable qu’il avait revêtu, cette nuit là, quand il était parti après avoir plié ses bagages. Laissant juste un mot derrière lui, et la trahison de s’être détourné de son frère. Ses inlassables piques l’attaquaient de plein fouet, remuaient ses tripes, ses sens, la remettaient dores et déjà en question. Et de cette colère dont elle ne tarissait pas, elle en tirerait tôt ou tard quelques pensées constructives. C’était comme ça que tout avait toujours fonctionné entre eux. Ca n’avait jamais été empli d’empathies en tout genre, de gestes d’affection trop niais, il l’avait bousculée, tiraillée, torturée avec elle-même, et finalement, dieu seul pouvait savoir ce qu’elle avait pu en retirer d’autre qu’une épaisse incompréhension. Peut-être était-ce la pousser à bout, qu’il cherchait dans ses attaques multiples, additionnées les unes sur les autres, pesant sur les épaules de la jeune femme à mesure que l’air lui manquait, que les mots, les répliques, ne fusaient plus. A une époque déjà si lointaine, elle aurait probablement été de taille à lui tenir tête, mais alors qu’il se levait, s’approchant d’elle, elle s’était déjà détournée. Fuyarde, crispée, comme si elle retenait inlassablement le flot de paroles qu’elle avait gardées contre lui pendant des années. Cinq longues années. Lui, il avait expulsé ses remords, ses griefs dans les méandres d’une existence invisible, les virages tortueux d’une route qui ne mourait jamais sur son horizon, une pâle sensation de liberté qui, finalement, le ramenait ici. « Ferme-la, tu veux ? N'insulte surtout pas Julian. Il en a fait plus pour moi que ce que tu n'espéreras faire pour tout ton entourage dans toute ta vie ! » Ces révélations vinrent à lui faire brusquement crisper les mâchoires, tout autant que les muscles de son corps, dans un spasme douloureux qui le traversa de part en part. C’était donc pour ça qu’il passait ? Autant qu’il aurait pu marquer son visage d’indifférence, la mécanique de son attitude éclatait au grand jour : il était parti, et ne restait dans les souvenirs de son frère, dans les souvenirs de tous, que ça. Toutes les années de dévotion qu’il avait pu donner à sa famille, envolées, parsemées, réduites à néant par l’amertume de son frère. Il ricana légèrement, empli de l’acidité des regrets qui le prenaient à nouveau, et il détourna le regard, tandis que les mots de la jeune femme continuaient de s’imprimer douloureusement à son esprit.

Et c’est dans le regard de la jeune femme, qu’il trouva de quoi s’ancrer à la réalité à nouveau. L’esprit soudainement rendu étriqué, comme il l’avait été des années auparavant, quand il s’était senti étouffer à Bishop Hills, il hocha vaguement la tête. Ses tourments présents se lisaient probablement sur ses traits, ses sourcils arqués dans une expression grave comme il n’en avait plus connu depuis qu’il n’avait plus eu à s’en faire pour son frère. Depuis qu’il avait été débarrassé de tous les fardeaux de son existence, toutes les responsabilités de sa vie. Depuis qu’il avait commencé à être égoïste ! « Tu peux pas comprendre… » La phrase persiflée de son orgueil blessé, cet attachement pour Julian qui n’avait jamais trouvé de compensation, malgré les épaisses différences qui les avait toujours séparés. La fierté le rendit à nouveau odieux, il se détourna d’elle avec dédain, prêt à cette fois-ci, être celui qui se défilerait. Qu’importe. Il avait cru comprendre que rien ne le retenait ici, dans cette maison qui n’était plus qu’une pâle copie de l’héritage de leur famille ; dans cette ville qui n’avait plus rien à lui donner. Il savait où était sa vie, dans une errance incessante. Qu’il en soit ainsi, il l’avait choisie après tout. Mais il fit brusquement volte face, ses gestes emprunts d’une brusquerie certaine, comme pour capter l’attention de la jeune femme. Elle se retrouvait coincée entre un mur et sa bien imposante silhouette, en comparaison de la fine sienne. Et, comme de ces vieux réflexes d’antan, il attrapa son visage entre ses mains, sondant son regard de longues secondes. « J’lui ai donné ma vie. Toute ma vie. Tout ce qui était important. Chaque minute de chaque jour j’étais là pour lui. » Ses paroles furent interrompues par un futile ricanement, manifestation de son acrimonie remontant dans sa gorge. « Pendant… vingt ans, j’ai été là. Son grand frère. Envers et contre tout. Je pouvais pas continuer… pas après tout ça. Pas pour ça. » Voir leur père attendre, espérer. Mourir. C’en avait été trop, plus encore pour toutes ces responsabilités qui venaient à nouveau repousser sur ses épaules. Il laissa ses mains tomber de ses joues, ses dents se serrant une nouvelle fois avec force. « Qu’est c’qu’y’a de mal à ça ? » La question, aussi puissante et imposante soit-elle à son esprit, n’avait été qu’un souffle trahissant ses doutes, duquel il se reprit rapidement, déglutissant avec force, son esprit par réflexe, s’acharnant à mettre de l’ordre à ses tourments. Il était le frère traître, celui qui s’était détourné des siens, celui qui n’avait pas été de taille ou qui avait été bien trop égoïste pour se rendre compte qu’il fallait encore et toujours qu’il endosse tout ! La colère le submergea subitement, il s’écarta de la jeune femme, lui faisant dos sans même se préoccuper des potentielles craintes que son attitude avait pu éveiller chez elle. « Désolé. » C’est tout ce qu’il trouva à ajouter, à mi-voix, comme si reconnaître des fautes dont il se sentait innocent lui écorchait la gorge. Elle était censée le haïr, le détester pour ce qu’il lui avait fait à elle, et non pas ces histoires de famille qui ne la concernaient pas. Qu’elle le déteste parce qu’il s’était joué d’elle, qu’il ne s’était pas retourné pour elle. Non pas qu’elle s’interroge sur qui elle était. Il était l’égoïste de la situation, et il espérait qu’ils le comprennent. Il n’était pas celui qui devait répondre à ses doutes, pas celui qui avait à présent une quelconque envie de revenir sur le passé. Et pour ça, peut-être qu’il s’excusait. Peut-être qu’il s’excusait aussi d’avoir agi aussi bêtement, de lui avoir fait peur. De l’insulter. Insulter sa nouvelle vie visiblement choisie. Pour il ne savait quelle raison. La fixant un instant, il se détourna finalement d’elle. « J’le trouverai, t’en fais pas. » S’engageant vers la porte d’entrée. C’était peut-être une promesse qu’il se faisait à lui-même, un entêtement quelconque à sauver ce qui ne pouvait visiblement plus l’être. Ou une promesse pour elle, disparaître et réparer les tourments qu’il avait fait revenir dans leurs vies à tous les deux.

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Mary-Lynn J. Hawkins
Mary-Lynn J. Hawkins

Jude Ҩ She will be loved.



MILES PARCOURUS : 176
ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012
TON AVATAR : Leighton Jolie Meester
CRÉDITS : Tumblr & bazzart

GIVE ME YOUR HAND

ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans
AMOUREUSEMENT : Fiancée
ARRIVÉE : Bishop Hills
SES GRANDES ÉTAPES : Le monde, les grandes civilisations, la vie en dehors de sa petite ville.

ROAD PLAYLIST : ⊱ RON POPE : a drop in the ocean. ⊱ ONE REPUBLIC : all the right moves. ⊱ THE KOOKS : naive. ⊱ PUGGY : hox i needed you. ⊱ GOTYE : somebody that i used to know.⊱ THE LIBERTINES : what katie did. ⊱ COLDPLAY : viva la vida ⊱ THREE DAYS GRACE : i hate everthing about you.

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MessageSujet: Re: ▲ always them. never us (silas & mary)   ▲ always them. never us (silas & mary) Icon_minitimeDim 13 Mai - 18:06


“CHAPTER I, ALWAYS THEM. NEVER US
and i don't even need your love"
♪ ♫ ♩
Communiquer. Ces deux là n'en avaient jamais été vraiment capables, trop occupés à se chamailler continuellement qu'ils étaient. Déjà en tant que couple, des années auparavant quand Silas poussait la jeune femme à bout, la défiait à repousser ses limites et qu'elle fulminait dans un coin, tant d'incompréhensions entouraient leur couple. Aujourd'hui plus encore, les cinq dernières années n'ayant rien arrangé, ils semblaient parler tout deux une langue différente. Il étaient là, à prononcer les mêmes mots, les mêmes phrases. Mais chacune d'entre-elles prenaient un sens, une tournure différente aux oreilles de l'autre. Comprenant cela, Mary-Lynn soupira... Était-ce donc tout ? Leur relation ne se résumerait-elle jamais qu'à ça : pouvoir se parler sans vraiment savoir communiquer ?... Sans jamais atteindre la compréhension de l'autre ? L'idée lui sembla décourageante à souhait. Et pourtant... Pourtant, jamais à l'époque elle n'avait renoncé à leur couple. Jamais, aujourd'hui, elle ne serait la première à lâcher prise sur leur étrange conversation. Bornée qu'elle était ! De plus, malgré cette mutuelle difficulté qu'ils avaient à se faire comprendre de l'autre, Mary avait l'impression de connaître l'homme qui lui faisait face comme peu de gens le connaissaient. Elle savait tout de lui et de ses mécanisme de défense, de ses goûts, de sa vie d'avant, de son caractère... Ou du moins, elle pensait l'avoir su un jour, lors d'un autre temps. Une autre vie... « Tu peux pas comprendre… » Il était blessé, elle le voyait bien. Pour la première fois depuis le début de leur entrevue, c'était elle qui menait, elle qui blessait l'autre. Seulement, elle n'appréciait pas le rôle. Paradoxale pour une personne qui était prête l'étriper vif quelques instants auparavant. Non, elle n'aimait pas blesser les personnes ayant comptées pour elle un jour. Voilà tout.  « J'aimerais comprendre... » Un regret, encore une fois. Il n'y avait rien d'autre à ajouter, malheureusement. Elle aurait aimé... Un léger ricanement désabusé s'échappa de ses lèvres. Bien sur qu'elle aurait aimé tellement plus ; seulement, ce ne serait jamais plus. Et cette certitude laissait un doux goût amer de mélancolie entre les deux. Fuyante l'instant précédant, l'attitude de Silas se fit brusque tout un coup, surprenant son interlocutrice. Comme pris d'un brusque accès de colère, il accula la jeune femme entre le mur et sa propre personne. Ne sachant comment réagir face à ce revirement de situation, Mary-Lynn attendait, les bras le long du corps, les mains plaquées au mur, dans une position légèrement craintive. Oh bien sur, elle savait pertinemment qu'il ne lui ferait jamais de mal, mais le changement d'humeur de Silas avait quelque chose de dérangeant, d'effrayant sur le moment. Et elle n'était pas au bout de ses surprises... Un tressautement de cœur plus tard, les mains de Silas lui avait attrapé le visage, comme un geste naturel, jamais perdu. A ce contact, elle frémit, trahissant un trouble qu'elle ne voulait pas admettre. Il était proche, trop proche ! Elle ne pouvait plus ignorer les battements de son cœur et les émotions que le retour de son ex avait provoquées en elle. Pour la première fois depuis des années, elle oublia l'espace d'un moment tout ce qui c'était produit. Tout ce qui les séparait. Seulement, le réveil à la réalité n'en fut que d'autant plus brutal... Julian. Ce simple prénom retentit aux oreilles de la demoiselle avec une intensité peu commune quand Silas le prononça. Et le remord la pris instantanément. Elle se sentait sale et faible de se laisser dominer par ses émotions passées de la sorte. Elle avait l'impression de ne pas être assez bien pour son fiancé... Mais ce n'était pas tout, il y avait pire, bien pire. Un insidieuse petite voix qu'elle n'arrivait pas à faire taire en elle lui soufflait autre chose. Une jalousie qu'elle n'aurait pas du ressentir. La jalousie qu'une femme trahie ressentait quand elle comprenait que l'objet de sa peine n'était pas revenu pour elle. Qu'il se fichait complètement et totalement d'elle. A nouveau, elle avait envie de hurler, envie d'éradiquer cette gênante petite voix moqueuse, envie de se terrer sous terre de honte. Et pourtant, malgré son trouble intérieur, ce fut d'une voix égale et tranquille qu'elle répondit à celui qui la dominait de toute sa hauteur.  « Il ne t'as jamais demandé de l'élever ni de vivre exclusivement pour lui. Tout ce qu'il voulait, c'était son frère et non son grand frère. Il avait besoin de son ami. Je crois que tu n'as jamais compris que tu aurais, toi aussi, pu te reposer sur lui, comme il se reposait sur toi parfois. Mais ta fierté... Ta fichue fierté ! » Trop d'émotions, trop de sujets complexes, trop d'informations passaient à la fois entre eux que pour qu'ils ne puissent réellement tout capter l'un de l'autre. Incompréhension. A nouveau... Désespérée par cette situation, Mary ne savait néanmoins que faire pour y remédier. Et déjà, il se détournait à nouveau d'elle. Un étrange mélange de soulagement et de mélancolie s'empara d'elle tandis qu'il l'avait relâchée. Le soulagement de quelqu'un qui pouvait à nouveau respirer normalement après être restée en apnée de longues secondes ; la mélancolie d'une personne qui avait l'impression de perdre une chose primordiale... « Désolé. » Dire qu'elle avait attendu ce mot, ce simple mot sortant de cette bouche pendant cinq ans... Cinq longues années. Et maintenant, c'était comme si ce fameux mot avait perdu tout sens aux oreilles de la jeune femme. Comme s'il n'avait plus aucune saveur. Et elle compris. Elle n'attendait pas des excuses, plus maintenant. Il était trop tard pour ça.  « Tu n'es pas désolé... Et je ne veux pas que tu le sois, il est trop tard pour ce genre de conneries. » A nouveau, elle n'avait rien d'autre à ajouter. Dire quelque chose de plus aurait été superflu, mal interprété. Elle se contenta donc de l'observer, comme lui l'observait elle. « J’le trouverai, t’en fais pas. » A peine ces mots étaient tombés qu'il se détournait déjà et s'éloignait. L'air manqua à la jeune femme. C'était donc tout ? Il allaient à nouveau se quitter comme ça, sans rien avoir réglé ? Sans avoir pu discuter normalement ? Ils ne discutaient jamais simplement en même temps. Mais peu importait. Sans vraiment réfléchir, elle parcouru rapidement la distance qui les séparait avant qu'il n'atteigne la porte d'entrée. Arrivée derrière lui, elle lui agrippa la main- comme pour le retenir. Geste dérisoire. Contact qui la fit frissonner à nouveau. « Attends !... » Elle n'ajouta rien d'autre, ne sachant que dire ni comment réagir. Elle se doutait bien que son comportement devait être déroutant, elle qui avait été si agressive quelques instants plus tôt ; elle ne se comprenant pas très bien elle-même, d'ailleurs. Elle ne s'expliquait pas son geste... Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'avait pas tellement envie que ça qu'il parte au final. Mal à l'aise et horriblement gênée par son attitude, elle lâcha la main qu’elle venait d'agripper et recommença à se triturer les cheveux. Fichu tic ! « Je... » Ne sachant toujours pas comment se sortir de la situation dans laquelle elle s'était mise, la demoiselle préféra se taire au final. Et- se traitant de triple idiote, au passage- attendit une quelconque réaction de Silas. Un geste, une expression.. N'importe quoi!

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